Olujo : la tequila haut de gamme et sculpturale

Au moment où la consommation de tequila explose aux États-Unis, Olujo mise sur un produit d’exception alliant une fabrication traditionnelle rigoureuse à une bouteille design inspirée de l’artisanat mexicain, visant un public connaisseur prêt à investir dans une expérience sensorielle unique.

Une tequila d’exception entre tradition et modernité

Dans un marché qui déborde déjà de marques souvent associées à des célébrités ou à un branding plutôt tape-à-l’œil, Olujo Tequila tente une approche complètement différente, en mettant l’accent sur l’artisanat et la subtilité plutôt que sur l’effet de mode facile. Cette marque ultra-premium, tout récemment lancée aux États-Unis, cherche clairement à dépasser le simple univers des spiritueux traditionnels — c’est une quête de perfection, cherchant un juste équilibre entre un héritage profond et l’innovation.

C’est Adam Weitsman, un entrepreneur, qui a fondé Olujo. Et, franchement, cette tequila, ce n’est pas juste une boisson ordinaire. Elle veut aussi devenir une œuvre d’art culturel, quelque chose qui raconte une histoire. La tequila añejo, par exemple, qui repose 18 mois dans des fûts en chêne américain, promet une expérience sensorielle plutôt riche : on y retrouve des notes de vanille et de caramel, mais aussi d’amande et, bien sûr, de chêne, le tout soutenu par de délicates touches de tabac. La fabrication ? Elle se fait exclusivement avec de l’agave bleu Weber, cultivé dans des sols riches en minéraux à Los Altos, Jalisco — un terroir. Et, pour faire simple, l’agave est lentement cuit dans des autoclaves en acier inoxydable, fermenté dans des cuves contrôlées, puis distillé deux fois dans un alambic en cuivre, ce qui donne à la tequila cette complexité qu’on aime tant.

Une bouteille, une sculpture porteuse d’histoire

Ce qui marque aussi chez Olujo, c’est son packaging audacieux. La tequila n’est pas dans un flacon classique, mais dans un contenant de 750 ml qui donne l’impression d’être un « artefact sculptural » — dit la marque. La sculpture elle-même, en fait, a été conçue par Ivan Venkov et façonnée en céramique par Anfora, une vieille manufacture mexicaine qui tourne depuis des décennies. Autrement dit, ce choix de matière va bien au-delà de l’esthétique, c’est un hommage aux riches traditions artisanales du Mexique, où le contenant devient presque aussi important que la boisson elle-même, un objet de récit et de rituel. Voilà pourquoi, plutôt que de se reposer uniquement sur la publicité, Olujo veut offrir aux gens une expérience tactile, une expérience émotionnelle. Elle est faite pour ces moments où c’est réellement le goût qui doit prendre toute la place.

Oliver Camilo, le cofondateur, insiste beaucoup sur le fait que leur produit s’adresse à un public connaisseur, qu’il soit homme ou femme. Ces personnes-là, il paraît, aiment la discrétion, la profondeur, et elles apprécient quand chaque gorgée, en fait, raconte quelque chose. La tequila est commercialisée dans des villes comme New York et Miami, avec un prix conseillé d’environ 500 dollars, et qu’on peut aussi recevoir directement chez soi si on préfère.

Un marché en pleine effervescence

Ce lancement arrive à un moment où la popularité de la tequila connaît vraiment une croissance, notamment aux États-Unis, où la consommation a augmenté de près de 40 % en cinq ans. C’est un signe clair que la tendance ne faiblit pas, surtout dans des états comme le Texas ou la Californie, qui ont une forte population hispanique. Le Mexique, de son côté, continue aussi à augmenter ses volumes de production : en 2021, on a atteint un record de 527 millions de litres ! Tout cela montre bien qu’il y a une vraie demande pour des offres variées, qui ne se contentent pas du produit de base, mais cherchent plutôt l’excellence et la spécificité. Et c’est là tout l’intérêt pour une marque comme Olujo : explorer des voies plus haut de gamme, en mêlant l’héritage à un brin d’innovation.

Au fond, la marque ne veut pas suivre les modes qui passent — non, leur but, c’est d’honorer la tradition, mais aussi de la réinventer, avec beaucoup d’exigence à chaque étape de la fabrication. Comme l’explique Alex Garcia, le maître blender, ils appliquent une philosophie simple mais radicale : « faire moins, mais mieux ». C’est une approche qui se voit dans le goût, oui, mais aussi dans la forme, dans l’expérience globale.